Jour 2

Ouf… on voit tellement de choses, on vit tellement de choses qu’on n’a pas le temps (ni l’énergie!) de vous les raconter… Mais bon, essayons tout de même de vous faire un petit résumé, à retardement, de notre jour 2.
Après notre « petit dej » à la française (tartines sur la baguette de la MIJE, un peu décevante selon nos jeunes maintenant habitués à du pain de qualité à Montréal), on se dirige vers le métro Bir-Hakeim pour explorer les coulisses de la Tour Eiffel avec notre sympathique - et costaud!   guide Yassim. On a la chance d’aller là où ne vont pas les simples touristes : la station souterraine de radiotélégraphie dans le Champ-de-Mars d’où on diffusait des messages de la plus haute importance pendant la grande Guerre (là même d’où a été annoncée l’Armistice à la planète toute entière!), puis les mécanismes d’origine - classés « monuments historiques » - qui,  de sous les tours, propulsent les ascenseurs de la tour…

… enfin la tour elle-même dont on visite les 1er et 2e étages. Une petite brume recouvre Paris, mais il fait « foutument » beau.  En fait, on ne veut pas en rajouter pour vous narguer, mais c’était une journée absolument radieuse…

La radieuse Shahina

Après avoir fait nos adieux à notre ami Yassim et fait notre chemin à travers les hordes de vendeurs africains de mini-tours Eiffel porte-clés (5 ou 6 pour 1 euro) et autres babioles, on se précipite vers le quartier du Palais-Royal où l’on gambade entre les colonnes de Buren et on passe par des Passages…

Trois filles de passage à Paris: Bianca, Catherine et Mari-Anne

…pour se trouver des sandwichs vite faits (ils sont excellents comme toujours dans les petites boulangeries françaises, mais quelques-unes se plaignent de l’omniprésence pourtant délicieuse du beurre doux… pas assez salé à leur goût), afin d’arriver à l’heure au Louvre où tous devaient se retrouver impérativement à la fameuse pyramide de Ieoh Ming Pei à 13 h 45…

Nous entamons alors, avec un peu de retard, à cause de certains élèves au rythme pédestre plus lent (grrrr!), notre (trop courte) visite guidée de quelques chef-d’œuvres du Louvre...

…la Vénus de Milo (devant Laurence)…

…la Victoire de Samothrace (derrière Catherine)…

…sans oublier bien sûr la Joconde (derrière tout ce monde-là)…

…et Véronèse (Les Noces de Cana), et Géricault, (Le Radeau de la Méduse), et Delacroix (La Liberté guidant le peuple) et… et… et… on a manqué de temps pour voir les quelques milliers d’autres œuvres, car il fallait ensuite traverser à haute vitesse le jardin des Tuileries en direction du Musée de l’Orangerie où nous attendaient le panorama chatoyant, proprement kaléidoscopique et fort apaisant des Nymphéas de Claude Monet, ce qui tombait vraiment bien après cette journée de course folle et de recherche incessante de retardataires. (Malheureusement, les piles de l’appareil-photo de votre humble blogueur ont rendu l’âme à ce moment-là… Désolé, mais on a joutera d’autres photos plus tard.)
Après avoir arpenté ainsi le monde l’art de l’Antiquité gréco-romaine à l’impressionnisme, en passant par la Renaissance, le réalisme et le romantisme, il ne nous restait plus qu’à nous plonger dans le monde de l’absurde ce qui - comme c’est curieux, comme c’est bizarre et quelle coïncidence! – tombait drôlement bien parce qu’on avait justement des billets pour assister à une représentation  de La Cantatrice chauve de notre ami Ionesco au Théâtre de La Huchette, là même où est né le théâtre absurde et où des acteurs formidables jouent cette pièce proprement délirante depuis pas moins de 53 ans. 
Ouf… retour précipité à la MIJE pour un repas de lasagne qui - comme c’est curieux, comme c’est bizarre et quelle coïncidence… pour nous Québécois - ressemblait étrangement à du pâté chinois. On ne vous raconte pas la suite : les fins de soirées restent libres.

 Citation du jour
« Je pensais que quand ils disaient qu’il fallait composter notre billet, ils voulaient vraiment dire qu’il fallait le mettre dans le compost! » s’exclama Notre-Dame Marianne :

Gaffe du jour
On a fait gaffe et on n’a pas vraiment fait de gaffes aujourd’hui… Ce n’est que partie remise, c’est promise! Oups.