dimanche 6 mars 2011

Jour 3

On commence un peu plus tard aujourd'hui, question de reprendre notre souffle devenu court.  On offre deux options à nos ouailles : une longue marche au rythme lent à travers le quartier Latin, boulevard Saint-Germain, place Saint-Michel, la charmante rue Saint-André-des-Arts… jusqu’à Orsay où nous attend une visite guidée ou encore, autre possibilité, un peu de liberté matinale suivie du métro pour nous rejoindre à 10h45 à Orsay. La majorité choisit la première option (sauf nos supers « nanas » Laurence… et Shahina dont c’est justement l’anniversaire ce jour-là!), mais bon, tout ne se passe pas comme prévu, on part avec un peu de retard et on doit parfois accélérer le pas (Antoine appelle ça la « marche militaire »), sans compter qu’on perd quelques joueurs (ou magasineuses?) en cours de route, si bien qu’on entre juste à temps pour la visite guidée (nos supers nanas, arrivées en retard doivent user de leur charme pour entrer nous rejoindre).

Josiane et Marie-Anne font quelques gambades en attendant les retardataires...
Josiane s'ennuie de la glace canadienne...
Dans cette magnifique gare devenue musée, on a alors droit a une visite très pédagogique où notre efficace guide nous guide, comme c’est son rôle (de guide), à travers cette révolution dans l’art de peinture qui, en 25 ans à peine, nous fait passer de la peinture académique (Winterhalter) ou historique (Couture) aux successives remises au chapitre, d’abord, des thèmes  (Courbet, Manet), des techniques (Monet, Renoir…), puis des couleurs (Gauguin, Van Gogh). On ne peut pas y prendre de photos, désolé. En guise de dédommagement, en voici une de notre groupe juste avant le lunch:

Il ne manque qu'Hugo. Où es-tu Hugo?
Tout se passait en accéléré au seuil de la modernité, et il en va de même pour nous qui, pressés encore par le temps, devons nous précipiter, après avoir mangé des sandwichs en vitesse place Saint-Michel, pour voyager à rebours dans ce même temps et reculer de près de huit siècles jusqu'en haut des tours de Notre-Dame. La montée est sportive (et rotative) : quelques-uns de nos jeunes spécimens semblent d’ailleurs plus épuisés que leurs vieux accompagnateurs (je parle pour moi bien sûr, notre dame Pascale étant bien plus jeune que votre quasi quinquagénaire de blogueur).
Super nana #1 (Laurence)
Super nana #2 (Shahina, 19 ans aujourd'hui)

Super chimère #1(Il ne faut pas confondre les gargouilles – simples gouttières médiévales -  avec les chimères!)
Super chimère #2 (miam)

C’est samedi et il fait encore (très!) beau (désolé de  vous narguer encore) : le parvis de Notre-Dame est donc envahi par une multitude de représentants de toutes les nations de la terre. Après être redescendus des piliers de la terre et avoir visité (trop rapidement encore) l’intérieur de la célèbre cathédrale gothique, nos élèves et leurs accompagnateurs se sont rendus à un autre avatar du gothique parisien : la Sainte-Chapelle, le magnifique écrin créé par Saint-Louis pour accueillir les saintes reliques. C’était la pagaille pour entrer au saint des saints: malgré nos réservations, on refusait de nous laisser passer devant l’immense file. Il a fallu se battre, à l’aide d’un autre responsable de groupe pour y arriver. La sécurité est maximum à la Sainte-Chapelle vu qu’elle est liée au Palais de justice. Les gendarmes « rayonnent-X » tous les sacs. Celui du blogueur s’adonnait malheureusement à contenir un bel Opinel, membre de la famille des couteaux, qu’on promet, sur les affiches des gendarmes, de confisquer à tout jamais! Heureusement, au moment précis où le sac de ce blogueur passe dans la « machine », le gendarme lève la tête pour répondre à un collègue. Ouf! Un miracle de Saint-Louis sans aucun doute.

Sainte-Leïla en bas de la Sainte-Chapelle 

Sainte-Sophie en haut de la Sainte-Chapelle

Un Saint-Blogueur

Autre miracle : Hugo et Josiane qui ont manqué le rendez-vous de l’entrée, réussiront tout de même à vivre à retardement l’expérience quasi mystique des vitraux du treizième siècle de la Sainte-Chapelle.
On rentre ensuite à la MIJE pour avaler un autre repas un peu discutable, heureusement arrosé d’un peu de bulles de Saumur pour la fête de Shahina, avant de repartir de plus belle pour arpenter les Champs-Élysées. On commence évidemment cette marche triomphale à l’Arc du même nom.

Deux super nanas et un (super?) mec (Clément)

Sophie sous l'Arc et devant la flamme du Soldat inconnu
Après ce début triomphal, il est permis à chacun de se balader librement sur les Champs-Élysées. Certains se préparent à célébrer les 19 ans de Shahina (quoi de plus mémorable que de fêter un tel anniversaire à Paris!), d’autres vont magasiner, d’autres vont au cinéma, d’autres se retrouvent au célèbre Éléphant du Nil… 

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