On commence par les Romains : on se rend aux Arènes de Lutèce, des ruines gallo-romaines découvertes au 19e siècle qui laissent voir l’enceinte et des gradins d’un amphithéâtre datant du 2e siècle après Jésus-Christ, alors que 15 000 personnes pouvaient y assister à des spectacles de théâtre ou de gladiateurs. Hugo nous explique tout cela avec la prestance rhétorique d’un orateur romain :
Puis, pour mieux expérimenter les lieux, nos jeunes gladiateurs, Hugo et Josiane, se livrent un combat féroce dans l’arène :
"Je me sens comme un violeur" dira Hugo après son combat.
On quitte le monde violent des Romains pour entrer dans l’univers plus pacifique (?) des animaux au Muséum d’histoire naturelle, un vaste territoire au cœur de Paris qui témoigne de toute la recherche scientifique sur le monde animal, végétal, animal et humain des derniers siècles. On commence par la Galerie d’anatomie comparée, discipline qui a permis de poser les premières pierres de la théorie de l’évolution. On chemine parmi les 36 000 squelettes de la galerie :On se permet aussi un rapide coup d’œil sur l’immense galerie de paléontologie qui répertorie des milliers de fossiles :
Leïla, Marie-Anne, Stéphanie et un mammouth
La grand galerie de l'évolution vue d'en haut
Sophie au sommet de l'évolution
Florence, relax; Josiane, terrorisée
Le "look" arabe selon Antoine et cie
Les filles prennent le thé
Oups... une première bombe!
Extrait de The Birds (Alfred Hitchcock)
Les coupables!
Hugo et la Grande Mosquée
Laurence et la Grande Mosquée
Shahina et la Grande Mosquée
On termine en traversant la Seine pour aller, heureux hasard (qui n’existe pas vu que c’était planifié, comme on l’a dit plus tôt), au Musée d’art et d’histoire du judaïsme pour visiter l’exposition d’un célèbre peinte biélorusse d’origine juive, Marc Chagall. Par un autre heureux hasard (qui n’existe pas vu que c’était planifié, comme on se tue à vous le répéter), on « s’adonne » à avoir une ancienne étudiante d’Arts et Lettres à Maisonneuve, Catherine Girard, qui fait des recherches à Paris dans le cadre de ses études doctorales (à Harvard, rien de moins). Catherine nous fait une présentation magistrale de l’expo « Chagall et la Bible » qui retrace le rapport de ce peintre - qu’on connaît pour ces tableaux colorés et fantasmagoriques devenues presque clichés tant on les a vus - à la Torah et à la Shoah. On découvre alors toute la profondeur de la démarche de Chagall et la richesse de son travail avec la gravure. On doit dire qu’on était particulièrement fiers de notre guide, magnifique « produit » du programme Arts et Lettres à Maisonneuve (entre autres!).
Notre charmante guide
Notre charmante guide et votre moins charmant blogueur(désolé, on ne pouvait prendre de photos de l’expo)
La gaffe du jour
Vous a-t-on dit qu’il faisait beau à Paris? Et que nombre d’arbres bourgeonnent?
Oups, c’était une gaffe ça, non? Il paraît que c’était beaucoup moins joli à Montréal à ce moment-là...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire